la solidarité
en matière alimentaire - en matière de santé
solidarité avec les familles - en matière d'économie domestique
Où
en est « Palestine 33 » avec le
« P.A.R.C. Gaza » ?
Après
dix ans de pratique, le comité se trouve maintenant véritablement engagé aux
côtés de quatre partenaires associatifs palestiniens :
-
"Les
comités palestiniens d'entre aide agricoles" (P.A.R.C.)
-
"L'union
des comités d'entre aide de la santé"
(U.P.M.R.C.)
-
"Le
groupe des ingénieurs en hydrologie (P.H.G.)
-
"Le
centre palestinien pour les droits de l'homme" – Gaza (PCHR)
Ces
4 O.N.G. ont la confiance du peuple. Elles ont acquis leur savoir faire sous
occupation, ce qui leur assure une grande autorité. Elles entendent toutes les
4 rester indépendantes du pouvoir politique.
Depuis
les années 75 elles œuvrent avec les gens à l' autosuffisance en matière de nourriture, de soins, d'éducation et de défense
des droits. Face à la "bantoustanisation" de la Palestine par Israël
, ces acquis sont précieux.
"Palestine
33" s'associe
au travail de ces associations palestiniennes.
Les
actions qui suivent ont été ou sont financées en
totalité par les amis de Palestine 33.
100 francs donnés sont intégralement reversés à l'objectif mentionné par le donateur.
Les
frais de fonctionnement du comité sont couverts par les adhésions, les
abonnements, les dons et les activités du Comité (vente d' objets artisanaux,
de broderies, de livres et de cassettes ; loteries,
jeux et braderies ; soirées avec repas
ou buffet …)
En
concertation avec le "comité agricole de Al Qarara" (village de
16.000 habitants situé au milieu de la bande de Gaza) 16.472 arbres fruitiers
ont été plantés entre 1993 et 1996. Planter des arbres c'est augmenter le
revenu des gens c'est aussi les aider à garder leurs terres.
Avec
le P.H.G. une expérience – témoin a été menée pour récupérer les eaux
de pluies sur les terrasses des maisons, à des fins domestiques (boire,
cuisiner et laver les bébés). Une citerne de 6 m3 en résine, fibre de verre
permet d'assurer de l'eau potable en saison sèche (d'avril à Novembre) à 27
personnes. Cette installation donne toute satisfaction à la famille et elle
sert de témoin à d'autres familles intéressées.
Motivés
par cette première tentative de récupération d'eau potable, le Comité a décidé
avec le P.A.R.C. et le P.H.G. de récupérer les eaux de pluie qui tombent sur
les terrasses de l'école préparatoire
El Maari et le C.E.S. Aylaboon, de Al Qarara.
1.500 jeunes sont concernés. Ils interviendront dans
l'installation, le stockage et l'utilisation de l'eau. Des cours sur
l'eau seront dispensés .
En
concertation avec les responsables de l'U.P.M.R.C., le Comité participe financièrement
à la formation continue des travailleuses
de la santé en activité sur la bande de Gaza.
Des
liens par courrier et par fax sont établis entre ces jeunes femmes et des
familles en France.
·
En
matière de solidarité avec les familles
des
membres du Comité et le Comité en tant que tel parrainent
des familles dans le besoin. Ces parrainages se font en étroite
collaboration avec deux associations palestiniennes "In Ash El Usrah"
de Ramallah. et "l'union des femmes palestiniennes de Gaza"
en
matière d'économie domestique
Un
groupe de femmes de Al Qarara a décidé avec le concours de Palestine 33
d'ouvrir un Centre qu'elles gèrent elles-mêmes pour pouvoir tout à la fois
s'initier à des activités de leur choix et vendre leurs produits afin de
s'autogérer . Beaucoup parmi elles sont des bédouines, sédentarisées de
force en 1948 par l'armée israélienne.
Donner
la possibilité à ces femmes de s'initier à la vie
sédentaire, les aider à faire valoir leurs droits et à prendre
collectivement conscience de leur place dans la société qu'elles veulent
instaurer : cela correspond tout à fait aux objectifs de Palestine 33.
Ainsi
le "Centre de la femme rurale" de Al Qarara jouit aujourd'hui de son
autonomie financière. Mais le Comité entend conserver des liens effectifs : la
garderie de ce Centre vient d' être dotée de jeux éducatifs fabriqués par un
centre de handicapés de Ramallah. Ces jeux permettent aux monitrices d'occuper
les enfants pendant que les mamans participent à des formations.
Certes,
ces modestes actions humanitaires ne vont pas changer le cours des choses, bien
qu'elles soient d'une grande importance pour celles et ceux qui en
bénéficient, mais elles permettent à ceux qui le souhaitent de montrer
concrètement leur solidarité avec le peuple palestinien.
D'autre
part ces réalisations, faites en concertation, donnent le droit de parler, de dénoncer
les injustices dont sont victimes les palestiniens et de faire valoir leurs
justes besoins.
Rappel des solidarités
7/02/93 : premiers contacts
avec le P.A.R.C. de Gaza ( Palestine 33 - N° 12)
Le village de Al Qarara compte quelque 15.000 habitants parmi lesquels beaucoup de bédouins qui ont été chassés du désert du Negueb en 1948 et regroupés par l’armée israélienne, pour partie, sur ce village.Il s’agit à la fois de participer à l’élévation de leur niveau de vie et de protéger la terre des appétits des colons. Le P.A.R.C. détermine avec 150 agriculteurs une zone de 22 hectares à planter. L’agriculteur s’engage à payer la moitié du coût d’un plant (élevé dans les pépinières du P.A.R.C.), le P.A.R.C. payant l’autre moitié. Palestine 33 est d’accord pour prendre la relève du P.A.R.C. et participer pour moitié à la plantation de ces 22 hectares. En 3 ans l’objectif doit être atteint. 20/03/95 : Assemblée générale avec les agriculteurs à Al Qarara. Palestine 33 mène la réunion. Etat des difficultés rencontrées, retard pris dans le projet. Toujours est-il que fin 1995 les quelque 100.000 francs prévus sont versés au P.A.R.C. Fin du projet : 1996. Plusieurs associations du Sud Ouest se joignent à Palestine 33 pour assurer le financement.
Lors du séjour de Février 1994, des liens se créent avec les femmes des agriculteurs. Un compte rendu de ces contacts est fait au retour. Palestine 33 décide de collecter de l’argent pour l’achat d’une machine à tricoter (Palestine 33- N° 16).
1996 : ouverture du « Centre de la femme rurale » de Al Qarara (Palestine 33 – N°28). Un contrat est signé avec le P.A.R.C. – département « femmes ». 20.000fr par an pendant 3 ans au bout desquels l’autofinancement est assuré.
Depuis 1999 Palestine 33 continue à envoyer de l’argent pour achat de matériel (jeux pour enfants …) et depuis ces derniers mois, pour subvenir aux urgences en particulier en direction des enfants des familles du Centre
Les ingénieurs agronomes et les agriculteurs du P.A.R.C. ont fait un constat pessimiste quant à l’exécution du projet de plantation d’arbres fruitiers : L’eau trop saumâtre fait mourir les jeunes arbres ; quant aux colons ils font des expéditions nocturnes pour les arracher.
Il est donc décidé de s’orienter vers la récupération des eaux de pluie pour un usage domestique (Palestine 33- N° 27). Une citerne de 6 m3 en résine/fibre de verre est expérimentée par une famille de 27 personnes. Coût du projet : 20.000 fr. Essai concluant. Décision est prise d’envoyer un technicien à Gaza pour former 8 palestiniens à la fabrication de ces citernes sous la responsabilité du P.H.G. (Groupe des hydrologistes palestiniens). Le dossier de financement n’ayant pas abouti, il est décidé de continuer à récupérer l’eau de pluie sur les terrasses des établissements scolaires de Al Qarara (Palestine 33-N°49 & 55)
Palestine 33 continue de collecter pour cet objectif en cours dont les réalisations sont positives.
Des entretiens sur place, au « Centre de la femme rurale » d’ Al Qarara et au siège du P.A.R.C. à Gaza avaient été programmés
IBTISSAN , la responsable des différentes structures féminines dépendant du P.A.R.C. sur la bande de Gaza et ABU NOUR, le directeur du P.A.R.C. ont fait part de leurs propositions :
- Saint Pierre d’Aurillac, jumelé avec Al Qa rara, s’est engagé à la mise en place d’un « Centre de la culture bédouine ». La continuité est donc assurée sur le village.
- Palestine 33 continue de nous verser de l’argent pour la récupération de l’eau et pour le Centre de la femme rurale. Cet argent est intégralement reversé à ces objectifs.
- Le P.A.R.C. tient cependant à dire qu’il y a aujourd’hui des besoins plus urgents sur la bande de Gaza. et il est en mesure de formuler d’autres projets.
- La question est ainsi formulée : « Palestine 33 serait-il d’accord pour étudier de nouvelles propositions ? »
- Palestine 33 n’a jamais décidé par lui-même d’un objectif ou d’un projet à mener. Ça a toujours été le fait du P.A.R.C. auquel Palestine 33 a toujours fait confiance pour sa connaissance des besoins et sa capacité a établir des priorités.
-Il est donc normal que Palestine 33 accepte un nouvel objectif jugé plus urgent par le P.A.R.C. et il peut s’engager au départ sur un projet étalé sur 3 ans pour une somme totale de 15.000 €
- A titre d’indication et au vu de 10 années de pratique avec le P.M.R.C d’une part,. où Palestine 33 participe au financement de la formation continue des 14 Travailleuses de la santé de la bande de Gaza, et avec « L’union des femmes palestiniennes » d’autre part où Palestine 33 assure le parrainage d’enfants, il est souhaité que le projet qui sera proposé comporte un aspect « formation » (professionnelle ou autre)
- La proposition sera étudiée et une petite délégation se rendra sur place pour prendre contact avec les intéressés et se concerter pour la mise en oeuvre
Ce texte a été envoyé par internet le 31 mai au PARC