En rouge sur la carte le tracé de la clôture de séparation entre l'Israël et la Cisjordanie, en pointillé rouge les prévisions pour la suite et en orange les projets d'expansion du mur par le yesha council.
Cette construction a été inaugurée le 16 juin 2002 par Benjamin Ben Eliezer.
On peut remarquer que l'état d'Israël en profite pour annexer de nouveau territoires dans l'indifférence générale.
D'après Gush Shalom le concept de M.Sharon serait le suivant: http://www.gush-shalom.org/thewall/index.htm
Le mur haut de 8 mètres, flanqué de tours de contrôle tous les 300 mètres, protégé par des tranchées profondes de 4 mètres, des fils de fer barbelé, avance. Des centaines de kilomètres de murs, des dizaines de milliers d’hectares, cultures et paysages, dévastés pour permettre sa construction, et les Palestiniens victimes d’une nouvelle Naqba.
Ce réseau de murs – mobile – est le moyen de l’expulsion et de l’annexion. Les murs s’enfoncent profondément à l’intérieur des territoires palestiniens, réduisant la Palestine à une succession d’îlots. Ici, ils séparent un village de ses terres agricoles, ôtant tout moyen de subsistance à ses habitants, là ils le séparent de ses puits, privant la population d’eau. Des villes et villages palestiniens se trouvent du côté « israélien » du mur, coincés entre la ligne verte et les murs, isolés : les habitants ne peuvent se rendre ni en Cisjordanie ni en Israël, d'autres sont totalement ceinturés par le mur. L’existence est rendue totalement invivable. Pour survivre, il faudra partir, abandonner les maisons, les villages. C’est le but de l’opération. Dans une société privée de tous ses moyens de vivre, déstructurée, la population asphyxiée n’a pas d’autre choix que de partir.