La proposition de paix saoudienne, baptisé déclaration de Beyrouth, a de nouveau réitéré le principe de la terre contre la paix.

Il a ainsi réclamé le retrait total d'Israël des territoires arabes occupés, y compris le Golan syrien jusqu'aux lignes du 4 juin 1967, et les territoires toujours occupés au Liban sud.
Il a également exigé un règlement juste du problème des réfugiés palestiniens conformément aux résolutions de l’Assemblée générale de l'ONU.
Autre point revendiqué: l'acceptation de la création d'un État indépendant sur les territoires palestiniens occupés depuis 1967 en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, avec pour capitale Jérusalem-Est.
Ce plan est présenté comme un tout indissociable dont on ne peut accepter ou refuser une partie.

En contre partie de ces propositions, les États arabes doivent entreprendre ce qui suit:
- Ils considéreront le conflit israélo-arabe comme terminé et concluront un accord de paix avec Israël qui assurera la sécurité à tous les États de la région.
- Ils établiront des relations normales avec Israël dans le cadre d'une paix globale.

L’initiative saoudienne devient ainsi une proposition arabe. Le sommet a décidé de la création d’une commission ad-hoc qui se chargera d’entreprendre les démarches nécessaires afin d'obtenir le soutien du Conseil de sécurité de l'ONU et de la communauté internationale.
Toutefois, et pour une nouvelle fois, la déclaration n’a nullement indiqué, ou du moins fait allusion, aux mesures qui seront prises par les États arabes si ce plan de paix échoue.